La pensée positive

La pensée positive

Comment développer une pensée plus positive ?

Fini de s’apitoyer sur ses défauts et de broyer du noir !

La pensée positive est une nouvelle branche dans le domaine de la psychothérapie. C’est aussi une autre façon d’appréhender les problèmes au quotidien.

Se détacher du modèle traditionnel

La psychothérapie initiée par Freud se fonde uniquement sur l’étude des problèmes.

Elle s’appuie sur l’étude de comportements pathologiques comme l’hystérie, la folie… Finalement, la psychothérapie freudienne se focalise sur ce qui ne fonctionne pas !

En revanche, la psychologie positive prend le contre-pied de ce courant de pensée. Elle va chercher plutôt à cultiver l’optimisme applicable par toutes les personnes dans la vie au quotidien.

Au lieu de rechercher ce qui ne va pas et se focaliser sur les problèmes, elle étudie ce qui va bien et tenter de le répliquer.

Cela peut être adapté non seulement sur des malades, mais peut aussi améliorer la vie au quotidien et traiter des phobies, soulager un état de stress ou des TOC…

Les principes pour penser positivement 

La pensée positive s’appuie principalement sur l’étude psychologique fondée sur trois piliers majeurs.

1- Une étude des émotions et des expériences positives

Il est essentiel de cultiver les bons côtés en s’appuyant sur les actions que l’on a réussies et sur ce qui apporte du bien-être.

2-  Une étude des traits du caractère et des comportements

Certaines personnes ressentent une fascination pour le malheur et ruminent des pensées négatives. Des études scientifiques prouvent même que le cerveau peut être conditionné génétiquement dans ce sens.


Mais rien n’est figé et l’on peut reprogrammer son cerveau à être plus positif.

3- Une étude des sociétés saines et des vertus civiques

On entend ici la faculté de développer des comportements comme le pardon, la gratitude, la tolérance qui engendrent des réactions et des sentiments positifs.

Des étudiants de cette Université Sherbrooke au Québec effectuent des recherches sur la pensée positive et humaniste. Ils développent des outils et des méthodes modernes et avant-gardistes pour les futurs psychologues ou psychothérapeutes.

Mais la pensée positive est mal perçue parfois !

Mais la pensée positive est souvent perçue comme irréaliste. On la confond avec la naïveté. Cependant, lorsque l’on approfondit le sujet, on découvre que la pensée positive est basée sur des comportements naturels.

Les psychothérapeutes spécialisés en thérapie comportementale qui la pratiquent ne sont ni des naïfs ni des crédules.

Mais au contraire des personnes capables d’apporter des solutions concrètes à une situation difficile (phobie, problème de couple, stress, enfant hyperactif, trouble du comportement alimentaire…).

Voici quelques éléments de réflexion sur la pensée positive pour ceux qui ne sont pas encore convaincus…

Les préjugés de la pensée positive :

Force est de constater que dans notre société actuelle les optimistes ne sont pas toujours bien vus.

Ils endossent souvent l’image de personnes candides, voire un peu bêtes, qui sont l’objet de plaisanteries. Le sarcasme, la critique et la défiance sont souvent considérés comme des preuves d’intelligence.

L’esprit cartésien « à la française » est sans doute à l’origine de cet état d’esprit. Mais c’est surtout un positionnement peu constructif qui génère de la méfiance et empêche d’avancer.

Il est difficile pour la plupart d’entre nous de voir le positif d’une situation ou du bien chez les autres sans douter.

La pensée positive suscite souvent une méfiance fondée sur des idées préconçues, une image fausse d’utopistes qui prête à rire.

Elle est attachée à des phrases toutes faites et sorties de leur contexte telles que « Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes » ou « Quand on veut, on peut » qui donnent une image bien peu sérieuse.

Il y eu aussi la méthode du pharmacien Emile Coué fondée sur l’auto-suggestion positive pour renforcer la confiance en soi. Elle était très populaire et efficace, mais il n’a jamais été pris au sérieux par les scientifiques.

Les valeurs de la pensée positive :

Et pourtant, sans pensée positive on peut difficilement avoir une vie agréable !

C’est elle qui nous fait croire à l’amour, au mariage, en l’avenir, à sa carrière…

Les méthodes de la pensée positive n’ont pourtant rien de magique.

C’est la recherche et le développement de différents facteurs amenant à un meilleur épanouissement.

On y retrouve :

la confiance,
la justice,
le civisme,
la coopération,
l’altruisme,
le courage,
l’éthique,
la solidarité…

Tous ces éléments permettent non seulement un bien-être personnel mais aussi social.

Des études ont permis de constater que les personnes optimistes avaient moins de comportements à risques et vivaient plus longtemps en bonne santé.

Et sur le plan du travail les employés « heureux » sont plus rentables pour l’entreprise.

Oui, mais comment peut-on pratiquer cette pensée positive ?

Béatrice Millêtre est psychothérapeute, en charge d’un cabinet de thérapie comportementale et cognitive à Paris. Elle s’inscrit dans le courant de la psychologie positive.

Elle nous parle de la pensée positive et nous donne des exercices faciles à réaliser pour aller mieux :

  • Dans ma journée qu’est-ce que je peux trouver qui m’a fait plaisir : trouver trois choses positives, manger un pain au chocolat, un oiseau qui chante…
  • Trouver 3 choses que l’on a faites de positif : aider à traverser une vieille dame, tenir la porte à quelqu’un…
  • Le matin se programmer des moments agréables : s’acheter un pain au chocolat, se détendre quelques instants au soleil…

Source

La méditation pleine conscience

Qu’est-ce que c’est ?

La méditation pleine conscience est une technique de méditation qui consiste à accéder à l’état de « pleine conscience », aussi appelé « Mindfulness ». Le programme MBSR permet de développer cet état. Vous découvrirez dans cet article ce qu’est la pleine conscience et le programme MBSR, les bienfaits de la méditation pleine conscience, l’histoire du programme MBSR ainsi que son contenu et le déroulement d’une séance de MBSR.

Les bienfaits de la méditation de pleine conscience

Tout comme les autres formes de méditation, les bienfaits de la méditation pleine conscience sont nombreux, celle-ci est recommandée en cas de :

  • Insomnie : son effet relaxant et anti-stress permet de ralentir le temps d’endormissement et d’améliorer la qualité du sommeil de l’individu.
  • Trouble obsessionnel compulsif : la méditation pleine conscience permet de diminuer les obsessions et les ruminations associées au trouble obsessionnel compulsif, grâce à une prise de recul sur les pensées parasites.
  • Dépression : la méditation pleine conscience est associée à une baisse de la fréquence et de l’intensité des émotions négatives et à une augmentation de la fréquence d’émotions positives. Ainsi, elle permettrait de lutter contre la dépression et d’éviter les rechutes.
  • Anxiété et stress: des études ont montré que cette pratique permettait de réduire le niveau d’anxiété et de stress de l’individu.
  • Addiction : une étude a montré les effets bénéfiques de cette pratique sur la consommation d’alcool, l’impulsivité, la satisfaction et la flexibilité cognitive d’individus souffrant d’alcoolisme.
  • Trouble du comportement alimentaire : la méditation permet aux individus souffrant de troubles du comportement alimentaire d’avoir une nouvelle perception des aliments et de leur relation à la nourriture, et de prendre conscience de l’influence de leurs émotions sur le comportement pathologique.

De façon générale, la méditation pleine conscience permet d’améliorer le bien-être et les capacités cognitives (mémoire, attention, concentration, créativité) de l’individu lorsqu’elle est pratiquée régulièrement.

 

Il est toujours très délicat d’aborder le chapitre des bénéfices pour la santé de la pratique de la mindfulness. L’expérience est différente pour chaque personne c’est pourquoi là où une personne constatera une amélioration tangible de son sommeil ou une meilleure gestion de ses émotions négatives, d’autres témoigneront d’un ressenti plus diffus avec en arrière-plan, un sentiment de plus de complétude dans leur vie en général.

Les instructeurs MBSR s’efforcent de mettre en avant le fait qu’une bonne pratique suppose de ne rien en attendre. Cette mise en garde constitue réellement un paradoxe au regard du monde dans lequel nous vivons aujourd’hui où chaque action, chaque projet se décline en objectifs à atteindre. A ce titre, la méditation de pleine conscience est une pratique déroutante car elle induit l’apprentissage d’un lâcher-prise, y compris sur nos objectifs, et c’est précisément en cultivant cette attitude que ses bénéfices se déploient.

Le monde de la science a largement démontré les bénéfices pour la santé d’une pratique régulière de la méditation car elle agirait sur le stress et toutes les problématiques qui peuvent en découler : l’anxiété, les émotions négatives, la douleur, le système immunitaire, les comportements addictifs ou encore sur la durée de vie. Elle permettrait également de diminuer la rechute dépressive et les insomnies, de renforcer la mémoire, la concentration, l’attention, la créativité et l’empathie. Nous trouvons maintenant pléthore d’études scientifiques relayant l’approche de ce que l’on appelle la médecine corps-esprit, où l’on étudie comment le mental peut avoir un effet bénéfique sur toutes sortes de pathologies.

 

Qui peut pratiquer la méditation en pleine conscience ?

La méditation de pleine conscience est accessible à tous publics. Cette approche est cependant contre-indiquée pour les personnes qui souffrent des troubles suivants et qui nécessitent un traitement approprié :

  • dépression en phase aiguë ;
  • trouble bipolaire non stabilisé ;
  • troubles dissociatifs et psychotiques (hallucinations, délires) ;
  • attaques de panique récurrentes.

 

source:  non disponible